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Thérapie de couple : les questions que l’on se pose

La vie de couple ne respire pas toujours le bonheur sur le long terme. Conflits, désaccords, incompréhensions… la vie à deux peut rencontrer des embuches et c’est normal. La vie de couple est altérée par le quotidien, les enfants, le travail. Lorsque les conflits perdurent et qu’il est difficile de solutionner seule la mauvaise entente, la thérapie de couple peut aider à retrouver une sérénité dans le quotidien.

dispute de couple
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Quand faut-il démarrer une thérapie de couple ?

La thérapie de couple intervient souvent dans un moment où la souffrance est présente dans le couple. Les deux partenaires sont dans une voie sans issue, ils n’arrivent plus à communiquer, se font généralement des reproches et ne se comprennent plus. Certains se font aussi aider pour des soucis d’infidélité ou de jalousie maladive. 

Néanmoins, il n’est pas obligatoire d’arriver à la crise de couple pour choisir de se faire aider. Au contraire, consulter un psychologue peut permettre de prévenir les gros conflits et d’améliorer la situation avant qu’elle ne se détériore trop. 

Le choix de débuter une thérapie doit être un choix collectif, la décision doit être prise par les deux personnes qui doivent s’y impliquer pour qu’elle fonctionne. Il est nécessaire que la volonté d’améliorer la situation et d’amener du changement dans le couple soit commune aux deux partenaires. La thérapie de couple demande aussi une remise de question, chacun doit en être conscient et prêt à le faire.

Quel est l’objectif d’une thérapie de couple ?

L’objectif global est de retrouver une sérénité dans le couple, dans les échanges entre les deux parties, dans leur comportement. Les autres objectifs dépendent en fait de la/les problématique.s mis en avant au début de la thérapie. Il peut alors s’agir de renouer le dialogue, de comprendre une situation d’infidélité, d’exprimer les non-dits, de mieux comprendre les attentes de l’autre personne. 

Il reste important de comprendre que tout ne va pas devenir tout rose dans le couple grâce à la thérapie. En effet, chacun garde sa personnalité, sa manière de voir les choses, qui peut être différente de l’autre. Il y aura alors toujours des moments de désaccords et c’est normal. Le couple aura appris à gérer les conflits de la meilleure manière pour éviter toute souffrance. La thérapie de couple n’a donc pas pour objectif de supprimer tous les conflits mais d’apprendre à les gérer ensemble d’une manière plus sereine. 

La thérapie de couple n’a pas obligatoirement pour objectif de maintenir la relation. En effet, à la suite des séances, certains décident finalement de se séparer. Dans ce cas, la thérapie va aider à ce que la séparation se fasse au mieux, sans conflits ni agressivité. 

Quel est le déroulé d’une thérapie de couple ?

Le déroulement d’une thérapie de couple varie selon le psychologue. Chaque professionnel utilise ses propres méthodes. On peut par exemple retrouver le jeu de rôles ou encore la mise à l’écrit des ressentis de chacun. De manière générale, le professionnel demande à ce que les deux partenaires soient présents lors des séances. La première séance permet au psychologue de définir sa méthode de travail et le nombre de séances. 

Par ailleurs, le psychologue ne prend parti pour aucune des personnes, il a un rôle de médiateur. Pour le couple, l’objectif est de libérer la parole. Chacun peut s’exprimer librement sur son ressenti, ses attentes et ses besoins. Le thérapeute va travailler sur les difficultés que rencontre le couple. Il est là pour aider chacune des personnes à exprimer ce qu’il ressent de la bonne manière, c’est-à-dire à dire dans la communication et dans la bienveillance plutôt que dans l’agressivité. La thérapie passe aussi par l’écoute de l’autre et de ses besoins. 

Dans certains cas, le thérapeute peut déceler des difficultés individuelles chez une des personnes, difficultés qui impactent sa vie de couple. Dans ce cas, il proposera une thérapie individuelle en complément.

 

On peut retenir qu’une thérapie de couple ne se fait pas seulement lorsque le couple est proche de la rupture. Des signes de mauvaise communication, des conflits réguliers sont des raisons de débuter une thérapie afin de maintenir le couple dans un bonne dynamique. Il est parfois difficile de faire appel à une tierce personne mais le thérapeute peut être une réelle aide pour retrouver un quotidien serein, dans lequel la communication est revenue et où chacun coopère et prend en compte les besoins de l’autre.

Pour vous faire aider, consultez un psychologue sur Geo-Psy

La luminothérapie pour améliorer notre santé mentale

luminothérapie

 

Le sujet de la luminothérapie est particulièrement adaptée à la période. En effet, en automne, les jours raccourcissent et le soleil est moins présent. Ces facteurs nous empêchent beaucoup plus de profiter de la lumière naturelle et de ses bienfaits. En cette période, on a tendance à subir une baisse de moral, on se sent aussi fatigué, stressé et on manque d’énergie.

On sait que la lumière a un effet curatif, elle impacte positivement notre santé mentale et donc notre bien-être.

 

La luminothérapie, qu’est-ce que c’est ?

 

La luminothérapie, comme on l’entend, est la thérapie par la lumière. Elle va aider à lutter contre les troubles liés au dérèglement de notre horloge biologique, comme la dépression saisonnière par exemple. Cette méthode consiste en fait à s’exposer face à une lampe qui reproduit la lumière naturelle du soleil. Il s’agit d’exposer le visage ou certaines parties du corps. Lors de l’exposition, la lumière qui pénètre dans l’œil va agir sur les neurotransmetteurs, comme la sérotonine, que l’on connait sous le nom de l’hormone du bonheur et qui va jouer un rôle sur notre humeur.

Par ailleurs, pendant cette période, notre organisme libère davantage de mélatonine, qui est normalement plutôt sécrétée le soir avant de s’endormir, entrainant une baisse d’énergie. Ici, la luminothérapie va permettre de limiter la sécrétion de mélatonine, nous aidant à retrouver plus de dynamisme et de tonus.

 

La luminothérapie, les bienfaits :

 

Des études montrent un réel bienfait sur la lutte contre la dépression saisonnière, qui apparait avec l’arrivée de l’hiver. La luminothérapie est reconnue comme traitement de la dépression saisonnière. Elle est également bénéfique contre la dépression dite « classique » et aussi la dépression post-partum. Il a été démontré que la méthode diminue les symptômes de la dépression et contribue à un bien-être global. De plus, la thérapie par la lumière agit aussi contre les troubles du sommeil comme l’insomnie ou les difficultés d’endormissements. Elle peut également être utilisée en complément pour traiter les troubles alimentaires. En effet, elle permettrait notamment de diminuer la fréquence des crises de boulimie. Pour finir, elle va jouer un rôle sur notre humeur et aussi sur l’aspect cognitif : attention, mémoire, perception, raisonnement etc.

 

Comment la pratiquer ?

 

Pour que la luminothérapie soit efficace, il est important de la pratiquer quotidiennement à raison d’une demi-heure par jour, pendant environ 4 semaines. L’intensité de la lumière recommandée est de 10 000 lux pour en ressentir les bienfaits.

La thérapie par la lumière peut être pratiquée dans un centre de santé ou directement de chez vous. Il est très facile de trouver des lampes de luminothérapie en pharmacie ou dans différents magasins.

Pourquoi consulter un psychologue pour surmonter l’épreuve du deuil ?

deuil : consulter un psychologue
deuil : se faire aider par un psychologue

Il est toujours possible au seuil d’une relation ou d’une amitié, mais qu’en est-il face à un décès ? Cela est une épreuve à la fois difficile et douloureuse qui vient remuer nombre de sentiments contradictoires provoqués par le manque et la disparition soudaine.

 

L’importance de l’entourage est certes essentielle dans ces moments-là. Mais il arrive parfois qu’il soit nécessaire de faire appel à une tierce personne. Un ou une psychologue va permettre de vous aider à cheminer entre les étapes du deuil.

 

Comprendre ce que l’on ressent lors d’un deuil

 

Le deuil est un processus psychique qui va permettre à votre esprit d’accepter la perte d’un proche.

Par le biais de ce procédé, la personne affectée réapprend à vivre autrement en étant pleinement consciente de la disparition. Pour ça, elle va passer par les 5 étapes du deuil énoncées le docteur et psychiatre Élisabeth Kübler-Ross.

 

Ces étapes sont les suivantes :

  1. Le déni : décision consciente ou non de refuser d’admettre la véracité d’un fait.
  2. La colère : acte émotif ou physique pendant lequel la personne tente de blâmer quelqu’un.
  3. Le marchandage : processus de négociation pendant lequel la personne essaie de retarder l’inévitable. (Elle peut décider de prendre ses distances avec la réalité de la situation).
  4. La dépression : sentiment de perte de contrôle ou de désespoir.
  5. Puis l’acceptation : résignation ou stabilité émotionnelle quand la personne redevient active dans sa vie.

 

Pourquoi consulter un psychologue durant un deuil ?

 

Mais quand la disparition d’un proche survient, on se retrouve souvent dans un état de choc. Et après avoir franchi toutes les étapes et avoir finalement accepté la situation, il reste parfois un sentiment de tristesse, de détresse dans les cas extrêmes, voire de dépression.

 

Même si, au départ, il va être plus « facile » de trouver des épaules sur lesquelles s’épancher ou des oreilles attentives, au fur et à mesure du temps qui passe, le cercle de proches va s’user peu à peu si l’on continue à répéter ses souvenirs ou ses traumas.

 

Dans ces conditions, s’adresser à quelqu’un de neutre comme un psychologue de chez Geo Psy va pouvoir libérer la parole. En effet, ce professionnel dispose des outils et des techniques pour que la personne comprenne mieux ses émotions et les accueille au mieux pour les gérer.

 

Quand consulter un psychologue ?

 

Plusieurs situations peuvent inviter la personne en deuil à consulter un ou une psychologue :

  • Premièrement, un sentiment de mal-être. Il se traduit souvent par des émotions inhabituelles comme une colère excessive, une réaction disproportionnée à un événement anodin, des signes de dépression voire des idées suicidaires.
  • Mais aussi, le sentiment de ne pas savoir à qui parler. Au bout d’un certain temps, il peut être difficile de trouver quelqu’un à qui se confier. C’est souvent à ce moment-là que les défenses tombent et que la personne endeuillée se rend compte de la perte définitive.
  • Ou encore, quand les émotions deviennent trop fortes, quand la douleur est vive après quelques mois. L’entourage n’est pas toujours disponible pour écouter alors que c’est souvent à ce moment-là que l’on a le plus besoin de parler.

 

Consulter un psychologue va permettre de mettre en place un travail de thérapie et d’accompagnement grâce à un dialogue, mais aussi à une analyse de l’état émotionnel et psychique de la personne endeuillée.

Source : France Tombale

Découvrez aussi plus en détail le processus de deuil.

Les bénéfices de la course à pieds pour la santé mentale

On en prend de plus en conscience : notre santé mentale est essentielle pour notre bien-être et est tout aussi importante que notre santé physique. On l’entend aussi parfois, l’activité physique joue un rôle sur notre santé mentale. Ici, nous mettons en avant la course à pieds, qui en plus de ses bénéfices pour notre santé physique, nous aide aussi à nous sentir mieux psychologiquement.

 

Course à pieds : les bénéfices pour notre santé mentale

 

L’alliée anti-stress :

La course à pieds agit contre le stress, l’anxiété et les symptômes dépressifs. Courir aide le corps à résister et surmonter les situations stressantes, à lutter contre les émotions négatives et à se sentir plus en confiance avec une amélioration de l’estime de soi.

Le + : pratiquer la course à pieds en extérieur permet de s’exposer à la lumière du jour, bénéfique pour augmenter notre taux de vitamine D, elle-même efficace pour éviter l’anxiété et la dépression.

 

La course à pieds pour l’humeur, le moral et la tranquillité d’esprit :

La course à pieds agit sur notre énergie et notre humeur. L’activité physique permet en fait la libération d’endorphine, l’hormone du bonheur, dans notre cerveau. Courir permet de maintenir un état d’esprit positif, pour démarrer ou poursuivre la journée dans les meilleures conditions.

La course apporte une détente des muscles du cerveau qui permet de reposer son esprit. Courir apporte du calme, de la sérénité, on se sent plus détendu et moins irrité après l’activité.

 

Productivité, créativité et mémoire :

La course à pieds favorise également la productivité et la concentration. Nous nous sentons plus dynamique, plus motivé pour réaliser les tâches. Courir nous donne de l’énergie pour rester actif toute la journée.

La créativité est aussi améliorée puisqu’en plus des endorphines, la course à pieds permet la libération de dopamine, qui joue un rôle important dans la créativité. Courir nous aide à nous débarrasser des pensées quotidiennes qui nous encombrent et libère notre esprit. Alors si vous êtes bloqué sur une de vos tâches, que vous n’arrivez plus à avancer, pensez à prendre un moment pour aller courir !

L’activité physique de façon générale et pratiquée de manière régulière agit positivement sur la mémoire et sur notre capacité de réflexion. Le sport agit en fait sur la zone de l’hippocampe, zone de l’émotion et de la mémoire.

Sur le long terme, les capacités cognitives se renforcent : les capacités d’apprentissage, de concentration, de mémorisation, d’attention et la prise de décision.

 

Meilleure estime de soi :

Un autre avantage de la course à pieds est son action sur l’estime de soi. Courir nous aide à prendre confiance en nous, à avoir une meilleure image de nous-même. Le fait de se dépasser va entrainer un sentiment de satisfaction et de la fierté chez les coureurs. Le sentiment de confiance en soi ne se limite pas à la pratique de la course à pieds mais il persiste aussi dans les différents aspects de notre vie personnelle et professionnelle. Plus on pratiquera une activité physique de manière régulière, plus on se sentira bien dans nos baskets !

 

La qualité du sommeil :

Certains d’entre nous font face à des troubles du sommeil : difficultés d’endormissement, insomnies, réveils nocturnes… La course à pieds peut-être une réponse à ces problématiques puisqu’elle joue aussi sur la bonne qualité de notre sommeil. Après une course, votre nuit sera plus saine et donc davantage réparatrice. Un meilleur sommeil joue aussi un rôle contre l’anxiété et la dépression.

 

15-20 minutes d’exercices par jour suffisent pour en ressentir les bienfaits, qui peuvent durer plusieurs heures après l’activité. Les bienfaits de l’exercice sur la santé mentale concernent tout le monde, qu’importe l’âge ou si l’on souffre ou non de troubles mentaux. La course a pieds est une formidable alliée pour notre bien-être, elle permet de se vider la tête et de surmonter les difficultés auxquelles on est confrontés pour vivre plus sereinement le quotidien. Alors si vous faites face à un coup de mou ou à du stress, pensez à prendre du temps pour pratiquer une activité physique. En pratiquant régulièrement, vous observerez les effets sur votre humeur et sur votre bien-être émotionnel.

Attention tout de même, l’activité physique est bénéfique mais elle ne remplace pas un suivi psychologique adapté en cas de mal-être. En cas de souffrance, tournez vous vers un professionnel de la santé mentale qui saura vous accompagner au mieux et pratiquez l’exercice physique en complément.

Source : Runkeeper – Nine Ways Running Can Benefit Your Mental Health

Stress, anxiété, dépression : quelles différences ?

Stress, anxiété, dépression : les identifier

Stress, anxiété, dépression : comment les différencier ? Comment savoir quelle souffrance nous touche ? Ces trois troubles impactent la vie quotidienne et les différencier permet d’agir pour diminuer leurs effets. Lorsque l’on est touché par certains symptômes, le mieux est de se tourner vers un professionnel de la santé mentale comme un psychologue, il posera un diagnostic et pourra alors travailler au mieux pour limiter le trouble.

Stress

Le stress est une réaction physiologique normale de notre organisme. Comme l’anxiété, le stress n’est pas forcément mauvais. Il existe un bon stress qui nous aide à surmonter certaines situations. Le stress est lié à une situation ponctuelle : respecter une date limite au travail, prendre une décision… Il va disparaitre lorsque la situation sera passée. Le stress est normalement ponctuel mais avec les modes de vie actuels, il devient de plus en plus présent et c’est là qu’il devient chronique. Un stress trop important fatigue l’organisme.

Symptômes du stress :

  • Irritabilité
  • Fatigue
  • Perte d’énergie
  • Baisse de la motivation
  • Difficulté de concentration
  • Accélération de la respiration
  • Augmentation du rythme cardiaque

 

Anxiété

L’anxiété n’est pas néfaste dans tous les cas. Elle est bénéfique lorsqu’elle nous permet de détecter un danger par exemple. Mais elle devient difficilement supportable lorsqu’elle s’installe durablement dans la vie quotidienne. Lorsqu’elle devient trop présente, elle devient pathologique et on parle alors de troubles anxieux. Mais alors comment l’identifier ? L’anxiété est liée au futur, elle vient du fait d’anticiper avec peur une situation ou un évènement à venir. Une personne anxieuse va avoir du mal à ressentir de la joie pour un évènement, elle va tout de suite anticiper les difficultés possibles qui pourraient arriver et va avoir tendance à toujours imaginer le pire. Ici, le stress devient permanent et toutes les choses du quotidien sont sources d’inquiétudes. L’individu anxieux craint davantage les éléments qui proviennent de l’extérieur, à l’inverse d’une personne souffrant de dépression. On estime que 2 à 5% de la population serait concerné par un trouble anxieux. Si les troubles anxieux ne sont pas pris en charge, il y a risque qu’ils se transforment en dépression.

Les symptômes physiques de l’anxiété :

  • Nausées
  • Fréquence cardiaque élevée
  • Vertiges
  • Fatigue
  • Insomnies
  • Troubles du sommeil

 

Les symptômes psychologiques de l’anxiété :

  • Irritabilité
  • Difficulté à se projeter
  • Frustration
  • Baisse de l’estime de soi

 

Symptômes cognitifs :

  • Baisse de la concentration

 

Travailler avec un psychologue sur son anxiété est un bon moyen pour la traiter.

 

Dépression

La dépression est une maladie qui touche environ 1 personne sur 5. Elle impacte considérablement la vie quotidienne. Une personne qui souffre de dépression ressent généralement une grande tristesse, des pensées négatives l’envahissent et elle broie du noir la plupart du temps. La personne atteinte souffre aussi généralement de troubles anxieux.

A l’inverse de l’anxiété, la souffrance de la dépression vient de l’intérieur et est en lien avec le passé : traumatisme antérieur, perte d’un être cher… La personne touchée de parvient pas à surmonter l’évènement qu’elle a traversé. Malgré tout, les causes d’une dépression sont diverses. La dépression est une souffrance qui dure sur le long terme, on parle de dépression lorsque le mal-être va au-delà de deux semaines. Lors d’une dépression, le risque suicidaire est plus élevé.

Symptômes de la dépression :

  • Isolement
  • Pensées négatives
  • Diminution de l’estime de soi
  • Sentiment de culpabilité
  • Tristesse
  • Perte d’envie pour les activités habituellement appréciées
  • La dépression peut aller jusqu’à entrainer des pensées suicidaires

 

La dépression a aussi un impact physique :

  • Troubles de l’appétit : augmentation ou perte de l’appétit
  • Troubles du sommeil : difficultés d’endormissements, insomnies, réveils nocturnes
  • Perte d’énergie
  • Fatigue

 

Se sentir mieux

Que ce soit pour le stress, l’anxiété ou la dépression, il existe des solutions pour les diminuer. Des méthodes de respiration peuvent par exemple aider à se sentir mieux. Un accompagnement psychologique est aussi essentiel, il va permettre de soulager certains symptômes et ainsi retrouver un quotidien plus serein.

Le processus de deuil. Une psychologue nous explique

Florence Noël, psychologue du réseau Geo-Psy, nous explique les 5 étapes du deuil, l’importance d’exprimer ses émotions à chaque étape et nous apporte des conseils afin d’éviter de faire face à un deuil pathologique.

deuil pathologique
les étapes du deuil

Faire face à un deuil suite à la perte d’un être cher

 

Suite à la perte d’un être cher, vous vivez un deuil et traversez différentes émotions. Ce processus normal de deuil devient pathologique si nous restons figés dans l’une des émotions précédant l’acceptation. Le deuil représente le temps nécessaire pour soigner votre blessure. Durant cette période, il est important d’être à l’écoute de vos émotions et de les exprimer. Bien que cela soit douloureux, le processus de deuil est normal. Il est possible de suivre une psychothérapie si le deuil devient pathologique. L’expression “faire son deuil” ne veut pas dire oublier le proche que vous avez perdu. Au contraire, il s’agit d’apprendre à vivre avec moins de chagrin tout en maintenant le lien, à travers vos souvenirs, avec la personne disparue.

 

Apprenez à repérer le processus de deuil selon ses 5 étapes

 

Si vous vivez actuellement un deuil, il se peut que vous traversiez ces cinq étapes : le déni, la colère, le marchandage, le sentiment dépressif et l’acceptation. Ces phases sont décrites par plusieurs spécialistes, dont Elizabeth Kübler-Ross dans son ouvrage : “Vivre le chagrin et le deuil”. Nous ne passons pas toujours d’une étape à l’autre, dans l’ordre et linéairement. Il est possible, par exemple, de faire des allers et retours entre deux étapes avant de passer à la suivante. Ou encore, de voir deux phases se chevaucher partiellement.

 

Le déni correspond au moment où il est difficile d’assimiler que la personne décédée a vraiment disparu, pour toujours. Cela peut être lié au choc de la nouvelle et à la sidération qui s’ensuit. Le déni transitoire vous protège d’un choc trop violent que votre psychisme ne saurait absorber sur le moment. Le déni peut durer de quelques heures jusqu’à plusieurs jours, puis il est censé passer pour laisser place à une autre étape. La colère se manifeste quand il devient possible de réaliser la mort de l’être aimé et que l’avenir se fera sans la personne disparue.

 

La colère n’est pas toujours rationnelle et fondée mais elle est nécessaire au processus de cicatrisation. Cette émotion peut surgir plusieurs fois pendant le temps du deuil. Vous pouvez vous sentir en colère contre des médecins, contre des proches, des amis ou encore contre le défunt lui-même. Ce sont des sentiments naturels même s’ils ne vous paraissent pas rationnels. Il est important de ne pas refouler la colère mais de l’accepter et la ressentir, malgré l’inconfort. Vous pouvez dire à des personnes de confiance que vous êtes en colère. Vous pouvez aussi écrire votre sentiment et vos pensées, pour vous-même, et sortir cela hors de vous. La colère finira par s’apaiser.

 

L’étape du marchandage est associée à la culpabilité parfois ressentie après la perte d’un être cher. A cette étape, vous pouvez avoir des pensées comme : “Si seulement je ne l’avais pas poussé à faire du sport, cet accident ne serait pas arrivé” ou encore “S’il était allé dans un autre hôpital, il serait peut-être encore en vie”. Le marchandage aide à maintenir, pour un temps, une image de l’avenir où le décès ne serait jamais survenu. C’est en lien avec le déni, sans toutefois s’apparenter au déni. Il s’agit d’un mécanisme psychique qui apporte un soulagement temporaire et qui aide à faire face au deuil.

 

La dépression apparaît lorsque vous revenez au présent, à la réalité, sans colère et sans marchandage. Vous pouvez ressentir un vide et, à cette étape, le chagrin monte en intensité. La phase dépressive dans le deuil ne correspond pas à un trouble mental. Elle est une réponse adaptée à une perte douloureuse. Ne cherchez pas à lutter contre ce sentiment dépressif. Cherchez plutôt à naviguer avec lui, comme avec un invité (que nous préférerions ne pas héberger, certes) à bord de votre bateau. Accueillez-le malgré tout. Laissez s’exprimer votre tristesse, par exemple par les larmes. Ainsi, elle peut s’évacuer progressivement. Là aussi l’écriture peut vous aider à exprimer et à réguler vos émotions. Il se peut que des pics de tristesse reviennent alors que vous vous sentez de mieux en mieux. N’en soyez pas inquiet, cela n’est pas un échec. C’est le processus normal du deuil.

 

L’acceptation est l’étape ultime du deuil. A ce moment de votre chemin, vous admettez que l’être cher a disparu physiquement, pour toujours. Cela ne veut pas dire que vous l’oublierez, mais que vous acceptez la réalité. A ce stade du processus, vous pouvez de nouveau envisager l’avenir et reprendre progressivement vos activités en ressentant de nouveau du plaisir. Il peut y avoir encore du chagrin mais il y a de plus en plus d’heures consécutives dans une journée où vous pouvez être dans l’action et vous sentir relativement bien. Les journées agréables sont progressivement plus nombreuses que les journées dans la peine.

 

Identifiez et exprimez vos émotions à chaque étape

 

Vos émotions sont une réponse adaptative de votre organisme aux événements qui se passent dans votre vie. Elles ont une utilité et une fonction. Par exemple, la peur nous permet de prendre la fuite dans certaines situations dangereuses. L’émotion s’accompagne d’un ensemble de réactions physiologiques et de besoins qui sont adaptés à la situation.

Les émotions qui surviennent dans le processus de deuil sont aussi très adaptées. Elles ont pour fonction de vous aider à continuer de vivre tout en intégrant progressivement la perte d’un être aimé. Cette perte constitue un tel choc qu’il n’est pas possible de reprendre le cours de votre vie, au même rythme qu’avant, tout de suite après le décès. Ainsi le sentiment dépressif, bien que désagréable, vous amène à faire moins de choses que d’habitude, à aller plus doucement. L’émotion tristesse, centrale dans le deuil, vous permet de pleurer et de vivre votre chagrin.

 

Les émotions qui accompagnent le deuil normal ne sont pas faciles à vivre. Mais elles doivent être accueillies et ressenties. Pour cela, soyez attentif à vos sensations corporelles et aux pensées qui vous traversent. Un sentiment de lassitude, de découragement, de vide et des pensées pessimistes évoquent la tristesse. Pour l’accueillir, vous pouvez vous dire : “Ah, voilà la tristesse. Je l’accueille car je sais qu’elle m’aide à vivre mon chagrin pour aller mieux ensuite”. Laissez couler vos larmes.

Un sentiment de tension, d’irritation, de nervosité, avec des pensées de reproche vis-à-vis de l’hôpital (ou de l’entourage) évoquent la colère. Accueillez cette émotion. Vous pouvez vous dire : “Je me sens en colère. C’est dur, mais je l’accueille car je sais qu’elle me permet d’avancer.” La colère au cours du deuil est aussi le signe d’une force qui vous permet de ne pas vous effondrer, pourvue qu’elle ne dure pas. La colère doit être entendue, accueillie, mais pas nécessairement mise en actes. Il ne s’agit pas d’entrer en conflit avec son entourage ou des médecins, si cela n’a pas lieu d’être. Notez simplement que vous vous sentez en colère et soyez conscient que cela fait partie du processus de deuil.

 

 

Vous l’aurez compris, le deuil est un processus normal bien qu’il soit douloureux. Il est pathologique s’il n’a pas été possible de sortir de l’une des quatre premières étapes (déni, colère, marchandage, dépression). Dans ce cas, il y a une fixation sur l’un des états émotionnels associés (sidération, colère, tristesse) et le cours habituel de la vie ne peut pas reprendre.

 

Surmonter la perte d’un proche : 3 conseils pour éviter un deuil pathologique

 

Comme le rappelle le psychiatre Christophe Fauré dans ses ouvrages, le temps du deuil permet la mise en place des mécanismes psychologiques de cicatrisation de la blessure douloureuse. L’objectif de ces mécanismes est de restaurer votre organisme et votre psychisme afin de préserver votre santé. Que faire pour vivre un deuil normal et ne pas connaître le deuil pathologique ?

 

Tout d’abord, il se peut que vous ayez besoin de moments de repli sur vous, de solitude, propices au recueillement. Donnez-vous le droit à cela, si vous en ressentez le besoin. Dans ces moments, il est important d’accepter vos émotions, quelles qu’elles soient. Votre tristesse ou votre colère doivent pouvoir s’exprimer. Laissez couler vos larmes, elles vous sont nécessaires pour évacuer et avancer doucement. Vous pouvez aussi écrire ce que vous ressentez pour sortir ces sentiments douloureux hors de vous et les déposer sur le papier.

 

Entre deux moments de repli, partagez du temps avec vos proches pour faire vivre le souvenir du défunt. Acceptez le soutien des personnes qui comptent pour vous. Parlez à votre entourage de vos émotions et entendez aussi les leurs. Vous vous sentirez alors moins seul à traverser ce moment douloureux. Le partage social de l’émotion est un facteur clé de résilience.

 

Enfin, prenez soin de vous. Vous pouvez être dans une telle peine qu’il vous est difficile de dormir, de vous alimenter, de prendre soin de votre santé. Cela est normal au début du deuil. Mais veillez à ne pas vous négliger. Passée la phase de choc, reprenez progressivement l’habitude de préserver votre sommeil, de manger de façon équilibrée, de faire du sport. Si vous n’y prenez pas de plaisir au départ, dites-vous que ces gestes vous aideront à vous en sortir.

 

 

Le processus de deuil n’est pas seulement lié à la mort. Il peut être déclenché par la perte d’une relation (séparation, divorce), d’un objet (perte d’un habitat, d’un objet à forte valeur affective) ou d’une situation (perte d’emploi, infertilité et perte du projet de devenir parent, par exemple). Si vous rencontrez des difficultés à vous en sortir suite à une perte, osez demander du soutien à des proches de confiance autour de vous. En cas de difficultés importantes, il est important de vous tourner vers un psychologue pour obtenir de l’aide et du soutien émotionnel. Quelques séances peuvent parfois suffire pour passer un cap difficile dans le processus de deuil.